Super-maman... il y eut une époque où je me sentais telle, tentant de surnager. Maintenant les mousses sont grands, mais je garde ma thématique. Parce que dans le fond... on est tous des héros !
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samedi 26 novembre 2011

Un beau geste de Super-Actif...

Il faut que je vous raconte une toute petite anecdote qui me touche beaucoup :

Vendredi soir, mon grand est revenu à ;a maison un peu plus tard qu'à l'accoutumée puisqu'il s'est arrêté chez un ami à son retour de l'école. Quand il a vu la maison vide, il est spontanément allé chercher son petit frère au service de garde de l'école.

Une petite histoire bien banale, peut-être, pour le commun des mortels. Mais pour Super-Actif, c'est vraiment surprenant et surtout signe qu'il mature. À son rythme propre, mais qu'il mature quand même !

Fin de l'anecdote. Ensuite, je me vide le cœur un peu... ;0)

Je vous le dis, c'est "quelque chose", être parent (et frère ou sœur, sans doute !)  d'un jeune atteint d'un déficit d'attention, particulièrement quand il fait aussi de l'opposition passive, jumelée à un tempérament égocentrique à légère tendance dépressive !!!!!! Il a beau prendre une médication pour sa concentration, qui l'aide vraiment beaucoup, ce n'est quand même pas de la magie et il faut quand même vivre avec son tempérament "particulier".

On doit, entre autres, lâcher prise sur bien des choses, tout particulièrement sur l'impression que l'on peut donner aux autres, qui pensent peut-être que nous sommes de mauvais parents.

Pour aider notre grand à être heureux et épanoui, cela demande une sacrée dose de patience, d'"espace" et de tolérance aux essais-erreurs.

Dernièrement, lorsque j'ai appris que j'allais recommencer à travailler, j'ai dû lâcher prise par rapport au suivi de ses devoirs.

Les fait-il ? Sincèrement, aucune idée. Ça m'inquiète, bien sûr, je me sens même coupable de ne pas suivre les conseils des spécialistes qui le suivent à l'école, mais je demeure persuadée que c'est l'intervention à privilégier considérant "l'ensemble" de sa personne.

Je lui ai dit que je respecterais sa bulle mais que j'espérais qu'il soit responsable. On verra ce que ça donnera...

J'ai quand même toujours une petite crainte, car ce n'est pas la première fois que je décide de lui faire confiance et que ça se résulte par une déception... je dois donc me parler pour ne pas aller jeter un œil à son agenda (de toute façon je doute qu'il y écrive ses travaux) et assumer mes actes devant le personnel de l'école... Ouf !

Ceci dit, il y a quand même quelques rares moments où tout baigne, et on s'en abreuve désespérément. Je ne sais pas si je peux espérer qu'un jour il y ait une réelle et constante complicité ou au minimum tolérance entre mes trois mousses... chaque parole blessante me va droit au cœur, je rêve d'harmonie !

samedi 29 octobre 2011

Étant donné qu'il porte maintenant des prothèses auditives, Super-ti-Pou a maintenant un plan d'intervention à l'école.

Ayant la même enseignante que Super-Actif a eu, c'est intéressant d'observer comment elle gère le petit frère de l'autre.

Or, quelle ne fut pas ma surprise, ma colère et ma peine d'entendre parler de difficultés d'attention !!!

Pour mon petit dernier, désolée, je n'y crois pas. Je fais les leçons et devoirs 4 soirs par semaine avec lui et je ne vis absolument pas la même réalité qu'avec Super-Actif.

Je n'ai pas l'énergie de me battre, mais chose certaine, pas question d'envisager médicamenter un enfant qui est tout ce qu'il y a de plus normal.

Il a 6 ans, merde. C'est un petit bonhomme. Il aurait besoin de faire plus de sport. C'est TOUT !

Nos petits hommes peuvent-ils être ce qu'ils sont ???

dimanche 3 avril 2011

Après un peu d'hésitation et avoir manqué les examens d'entrée pour un autre programme à l'école secondaire locale, ma grande Fifille a fini par faire son choix : nous l'avons inscrite en sport-études danse, dans la ville voisine.

Lundi dernier nous visitions les studios de danse, jeudi elle avait son examen écrit car ils doivent faire leur secondaire les avant-midi seulement ! Les après-midis sont consacrés aux cours de danse, sauf le vendredi où c'est une période d'étude.

Je suis vraiment contente pour elle, d'autant plus que si j'avais pu, ce serait la voie que j'aurais suivi. Mais bon sang que ça coûte cher !!!

C'est d'ailleurs ma grosse inquiétude présentement... vivement un emploi stable pour papa ET maman !

jeudi 20 janvier 2011

La dictée en...maternelle ???

Connaissez-vous la dictée P.G.L. ? C'est un superbe projet auquel je crois beaucoup.

Ce dont je viens vous parler c'est du choc que j'ai eu ce matin en prenant conscience que cette année, la classe de mon plus jeune, en maternelle, participe aussi à la dictée. Je me questionne beaucoup sur les fondements de cette pratique... je n'en vois aucune à part le désir d'amasser plus de fonds, et je réagis très fort au contraste entre ce projet et le programme éducatif de la maternelle !

À moins que le programme ait changé depuis le passage de ma fille, les enfants de la maternelle ne font pas encore de calligraphie. Il utiliseront à l'automne prochain, en première année, de petits cartons, appelés mots-étiquettes, pour reconnaître de visu une centaine de mots. Quant à les écrire, ça ira davantage en janvier, toujours de l'an prochain, en première année.

Lundi, en maternelle, les enfants ont eu un premier devoir, chercher dans les circulaires d'épicerie des aliments qui contiennent le son "m". Jusque là, ça me va, c'est typique de la maternelle, non ?

Mercredi, c'est à dire hier, mon petit dernier rapporte la documentation pour la dictée PGL et une lettre des enseignante avec la liste des mots qu'on doit leur faire étudier :
un animal
un arbre
une banane
une fleur
un lapin
des légumes
Il m'apparaît inconcevable et extrémiste de vouloir leur imposer l'exercice.

Je sais que mon Super-Ti-Pou va être capable. Mais je songe au stress, autant pour les parents que pour les enfants, que cette activité imposera. Vraiment, je ne suis pas d'accord.

vendredi 30 juillet 2010

Enfin en "vraies" vacances

J'ai passé ma première semaine de vacances dans mes journaux intimes de l 'adolescence et début de l'âge adulte pour le bénéfice d'un dernier travail d'université (même si la session se terminait en juin nous avions un délai jusqu'au 30 juillet pour les travaux). J'ai trouvé l'expérience mi-positive, mi-désagréable, mais j'en retire du bon.

Mon travail est maintenant dans la chute à travaux de l'université, advienne que pourra.

Je suis fière d'avoir, durant cette semaine plutôt intensive, profité quand même de mes journées "de vacances" : petits joggings, baignade, désherbage de plates-bandes, manger et dormir aux heures qu'il nous tente, aller à la pêche sur le fleuve avec mon père et les enfants mardi, au ciné-parc hier, déguster des "Queues de castor" dans un bar laitier non loin de chez nous... la belle vie quand même !

Le truc, c'est vraiment l'alternance (quand la météo est sur notre bord !). De plus, cette façon de faire permet de ne pas trop "se vider". Une petite demie-heure de désherbage par jour, c'est aussi efficace au terme des deux semaines d'arrêt qu'une ou deux grosses journées. Souffrance physique et écœurement en moins ! :0)

Nous reste dans notre "liste de trucs à faire pendant les vacances" une couple de nuitées de camping. La première c'est demain, sur le terrain de ma sœurette. On en profitera pour visiter le festival d'été qui a lieu dans son village. Vive les activités gratuites ! :0)